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 Le Groupe BSB s’implique dans l’agriculture biologique :
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Jamais un secteur d’activités économiques n’a été à l’honneur et en vedette comme c’est le cas pour l’agriculture biologique. Le Président a, en mai dernier, visité la ferme Mahjoub d’agriculture biologique et décoré son promoteur des insignes d’officier de l’Ordre de la République tout en lui décernant le grand prix du Président de la République pour la promotion des activités agricoles dans le domaine de l’agriculture biologique.
Cette sollicitude renouvelée du Président en faveur de l’agriculture biologique est interprétée par certains promoteurs et par quelques groupes comme étant une incitation pour qu’ils intègrent ce créneau dans leur plan de développement. C’est que l’intégration économique d’un groupe consiste à participer à prendre en charge les créneaux d’investissement et de développement choisis et promus par le pays.
La diversification du groupe BSB ne se réalise donc pas dans le domaine de l’intensification de la commercialisation de produits et services étrangers. Elle se manifeste plutôt et avec éclat dans l’intégration industrielle des secteurs promus par les décideurs politiques sous l’impulsion du Président de la République, dont l’agriculture biologique.
Consolidation de l’export de l’huile d’olive conditionnée
L’implication du groupe BSB dans la promotion de l’agriculture et de l’exportation de l’huile d’olive date, en fait, des années 90. La décision présidentielle historique de 1994, qui a permis pour la première fois aux opérateurs privés de procéder à l’exportation de l’huile d’olive constitue, en effet, pour le groupe BSB, le point de départ d’un fort engagement dans la commercialisation mais surtout dans la production, la transformation et le conditionnement de l’huile d’olive. En créant la firme SMVDA Khayrat à Borj El Amri sur 800 ha avec 25.000 pieds d’oliviers en pleine production et en investissant plus de 6 MD dans une usine de conditionnement, le groupe BSB met sur pied un projet intégré comportant toutes les phases, de la production à la commercialisation en passant par le conditionnement de l’huile d’olive. Le groupe BSB se mobilise ainsi fortement pour participer à la réussite de la décision présidentielle. Il va même jusqu’à développer, à partir de 1996, la marque d’huile d’olive tunisienne de haute gamme “Ruspina” qui a, en quelque sorte, montré la voie à plusieurs autres opérateurs pour s’engager dans le créneau actuellement fort recommandé et soutenu : l’exportation de l’huile d’olive conditionnée sous une marque nationale. C’est donc le déclenchement du cercle vertueux favorisant la consolidation de la productivité et donc celle de la compétitivité du secteur.
La privatisation de l’exportation de l’huile d’olive a, en effet, amené certains promoteurs à étendre leurs champs d’investissement pour englober, en plus du conditionnement et de l’exportation, la plantation d’oliviers moyennant l’irrigation et la production de l’huile d’olive. La première conséquence de l’intervention du privé à l’amont du conditionnement et de l’exportation, au niveau de la production, a abouti à la suppression du phénomène de pics et des creux quant aux quantités d’huile d’olive produites. La production moyenne annuelle s’est plutôt stabilisée autour de 200.000 tonnes, avec des variations minimes. Les opérateurs peuvent maintenant s’engager sur des programmes de partenariat étalés dans le temps.
A cette augmentation et stabilisation de la production s’est ajoutée une amélioration qualitative de l’huile d’olive. Les encouragements apportés aux oléiculteurs pour moderniser leurs huileries, pour renouveler leurs équipements, pour acquérir des moyens de transport adaptés et pour, enfin, installer des laboratoires d’analyse se sont traduits par des résultats spectaculaires. Près de 70% de la production d’huile d’olive sont ainsi constitués d’huile extra-vierge. La Tunisie consolide ainsi son positionnement en tant que producteur d’huile d’olive de qualité après avoir assuré celui de la quantité. De ce fait, la compétitivité pour la Tunisie consiste maintenant dans sa capacité à proposer la qualité, les produits biologiques, les AOC, les appellations d’origine contrôlée…
La décision présidentielle de 2005, consistant à mettre en place le “Fonds de Promotion de l’Huile d’Olive Conditionnée”, est ainsi venue soutenir les améliorations constatées aux niveaux de la stabilisation de la production, de la qualité...
De ce fait, la part de l’huile d’olive conditionnée a atteint dernièrement à l’export près de 4% du total contre 1% il y a seulement deux années. L’effort à consentir est encore grand pour pouvoir réaliser très prochainement le taux de 10% d’exportation d’huile d’olive..conditionnée. Aussi, en plus des Emirates Arabes marchés classiques que sont l’Europe, les Etats Unis, les Pays du Golfe…, notre huile d’olive conditionnée a- t- elle été exportée sur le Japon, la Chine, l’Inde, la Russie…
Le bio pour consolider notre “chaîne de valeurs”
L’option prise, encore une fois, sous la forte impulsion de Chef de l’Etat, pour la promotion du bio vient consolider, en quelque sorte “ la chaîne des valeurs ” de l’agriculture tunisienne, particulièrement de l’huile d’olive.
L’agriculture biologique exclut l’usage de pesticides et d’engrais chimiques.
En Tunisie, l’agriculture biologique est relativement récente. Son développement a été impulsé par une forte croissance de la demande internationale, notamment de l’huile d’olive.
Dans le but de profiter des nouvelles opportunités offertes sur le marché international pour les produits biologiques, notamment l’huile d’olive, le gouvernement a accordé une attention particulière au développement de l’agriculture biologique et à l’organisation de sa filière. Suite a ces mesures, les superficies biologiques ont enregistré une croissance vertigineuse, passant de près de 15.000 ha en 1999 à 285.000 ha en 2008. Les prévisions de l’année 2010 tablent sur des superficies de 320.000 ha.
A long terme, selon une étude effectuée par l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA), l’objectif est d’accroître, d’ici 2018, à 1% la part des produits bio dans la consommation des produits alimentaires, d’augmenter le volume des produits bio exportés de 10.000 tonnes en 2008 à 18.250 tonnes en 2011 et de doubler leur valeur à l’export pour atteindre 120 MD.
L’huile d’olive constitue le principal produit bio exporté, l’oléiculture représentant près de 70% des superficies biologiques avec de grandes exploitations. La Tunisie se classe maintenant et respectivement au deuxième et au 24ème rangs en Afrique et dans le monde en matière d’agriculture biologique. Ces indicateurs sont appuyés par les ambitions du Programme présidentiel pour le prochain quinquennat, qui envisage de doubler les superficies dédiées aux cultures biologiques afin de les porter à 550.000 hectares en 2014.
Un avenir encore plus prometteur
Le Chef de l’Etat a décidé, en janvier dernier, d’inscrire l’agriculture biologique comme point permanent à l’ordre du jour du Conseil des Ministres.
Cet intérêt particulier est accordé à l’agriculture biologique en raison des perspectives importantes qu’elle ouvre aux plans de la production, de l’emploi et de l’exportation.
Une semaine après cette décision, le Président de la République a décidé une batterie de mesures en faveur de la promotion de ce créneau porteur
En vertu de cet arsenal, une attention particulière sera portée à la formation, l’encadrement, la recherche et le suivi de l’action de contrôle et de certification. La promotion n’est pas en reste. “Une Semaine du produit biologique tunisien” sera organisée chaque année. Les exposants des produits bio dans les foires et salons seront mieux accompagnés.
L’organisation de rencontres de partenariat pour faire connaître les produits biologiques tunisiens sera intensifiée.
Au plan institutionnel, une commission nationale sera chargée de la programmation, évaluation et suivi des travaux de recherche ayant trait à l’agriculture biologique. L’objectif ultime est d’instaurer un label bio et de le mieux positionner.
Quant au coaching technique, le Centre technique des Cultures biologiques sera renforcé par la création d’un laboratoire national de recherche en agriculture biologique au sein du Centre régional de recherche en horticulture et agriculture biologique et par la mise en place, au sein des groupements interprofessionnels, des cellules chargées des produits biologiques.
Le groupe BSB s’inscrit dans cette dynamique
Le groupe BSB, en sa qualité de groupe citoyen, s’est fortement engagé dans cette dynamique consistant à promouvoir le secteur biologique en vue de soutenir et de diversifier l’exportation. Avec sa marque d’huile d’olive, “Ruspina ”, le groupe BSB soutient depuis 1996 l’exportation de l’huile d’olive conditionnée puis, depuis quelques années, l’exportation du bio : trois avantages et intégrations en un. Avec la certification bio de sa ferme Khayrat, BSB renforce sa participation dans l’amélioration de la valeur ajoutée de notre exportation. Les 25.000 pieds d’oliviers sur une superficie de 250 ha environ sont, en effet, destinés à produire l’huile d’olive bio selon la certification d’Eco Cert.
Le groupe BSB s’inscrit ainsi au centre des préoccupations économiques majeures du pays en participant activement à la promotion de l’exportation l’huile d’olive conditionnée extra-vierge et biologique.
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Publié le : 14/06/2010 | Source : Réalités | Lu : 152 fois |  Imprimer
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